Entreprendre avec un but lucratif : quelle forme juridique choisir Partie 2

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Suite de l’article paru la semaine passée

L’entreprise en nom propre

Si votre investissement de départ est faible et que vous démarrez sans salariés, il est conseillé d’opter l’entreprise en nom propre. Les formalités de constitution sont très simples et aucun capital de base n’est requis. Son principal inconvénient est de ne pas assurer une bonne protection sur le patrimoine personnel du dirigeant, mais sur les activités qui génèrent peu de passifs, cela n’est pas très important.

La Société Anonyme

Si votre création d’entreprise nécessite des capitaux importants, des compétences diversifiées et si vous souhaitez bénéficier à coup sûr du statut de salarié en tant que dirigeant, optez pour la SA, Société Anonyme. En SA, comme en SARL, les associés ne sont responsables du passif social qu’à concurrence de l’argent investi à la base ; et ne sont imposables que sur les bénéfices effectivement distribués et les rémunérations versées. La SA paie obligatoirement l’impôt sur les Sociétés. Parmi les contraintes, on peut tout de même souligner la mise de fonds assez lourde, de minimum 37 000 euros ainsi que la présence de 7 associés minimum. Par rapport à une SARL, les frais de gestion et de comptabilité sont également plus élevés, avec des contraintes supplémentaires.

SAS / SASU

La SAS, initialement créée pour permettre aux nouvelles entreprises, surtout dans le domaine de l’innovation technologique, de se développer plus facilement et rapidement. Les contraintes administratives et comptables sont relativement importantes, ce qui donne lieu à des charges et coût de fonctionnement qu’il ne faut pas négliger.
Les associés disposent tout de même d’une très grande liberté dans la rédaction des statuts et peuvent ainsi prévoir facilement le fonctionnement et la direction de la société ; surtout comparé à la SA vue précédemment.
Par rapport à la SARL, les dirigeants d’une SAS peuvent toujours être salariés, même dans le cas où ils ne sont pas majoritaires dans le capital social.

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